Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a confirmé jeudi devant les journalistes au siège de l'Onu à New York qu'il n'avait pas encore reçu de demande d'adhésion palestinienne.
"Il n'y a pas eu en attendant d'une telle requête", a déclaré lors d'une conférence de presse M.Ban, ajoutant que l'admission d'un tel ou tel Etat à l'Onu se décidait par les Etats membres sur recommandation du Conseil de sécurité.
"Mon rôle du secrétaire général est limité par des aspects techniques (…) Si je reçois la requête palestinienne, je l'enverrai devant le Conseil de sécurité", a-t-il dit.
M.Ban appuie l'idée de deux Etats par le biais des négociations entre Palestiniens et Israéliens.
"La vision de deux Etats permettant à Israël et aux Palestiniens de vivre (...) côte à côte dans la paix et la sécurité, c'est une vision toujours valable et je la soutiens pleinement", avait-t-il récemment déclaré.
Avant la conférence de presse du secrétaire général, l'ambassadeur Riyad Mansour, observateur palestinien permanent auprès des Nations unies a déclaré que les Palestiniens espéraient obtenir la reconnaissance de leur Etat par l'Assemblée générale de l'Onu s'ils ne parvenaient pas à le faire reconnaître par le Conseil de sécurité en cas de veto de certains de ses membres.
Israël et les Etats-Unis s'opposent à une telle demande; arguant que la paix ne peut être le résultat que d'un retour à des négociations directes totalement gelées depuis un an.
Les Palestiniens réclament l'adhésion de leur Etat sur les lignes de 1967, soit l'ensemble de la Cisjordanie, Jérusalem-Est et la bande de Gaza, affirmant que ce changement de statut à l'Onu permettra de refonder les négociations de paix sur de meilleures bases en corrigeant le déséquilibre des forces avec Israël.
