Moscou n’entraîne personne dans l’intégration au sein de la CEI, a souligné le premier adjoint au ministre russe des AE Andrei Denissov cité par « Rossiiskaïa Gazeta ». « Seule la prise de conscience de ses intérêts peut pousser tel ou tel pays à adhérer à la Communauté », affirme le diplomate. « Parfois les Etats se heurtant à la perspective de pertes économiques inévitables, rejoignent une communauté pour des motifs politiques, a dit Denissov. Quoi qu’il en soit, c’est le problème du choix politique souverain ». Le diplomate a commenté la situation lorsque les pays de la CEI sont contraints de faire le choix entre la Russie et l’UE, a-t-il souligné. Denissov a attribué à la Russie un rôle particulier dans le financement des projets dans l’espace de la Communauté : le potentiel économique réuni de la Russie, du Kazakhstan et de la Biélorussie étant évalué à cent pour cent, 89% reviennent pour la part de la Russie, 7% - pour celle du Kazakhstan et 4% pour la part de la Biélorussie. La plupart des dépenses de la CEI reviennent pour la part de Moscou. Selon Andrei Denissov, le partenariat des pays de la CEI dans la protection de l’ordre, la lutte contre le narcotrafic et le terrorisme est parmi les priorités de la coopération ». Il existe des intégrations à niveaux et à vitesses différents dans l’espace de la Communauté, a-t-il expliqué.
L’Ukraine a refusé de laisser passer le bâtiment de guerre russe « Azov » à travers le détroit de Kertch. Le navire a pris le départ de Sébastopol pour participer aux manœuvres à l’occasion de la Journée de la ville dans la mer d’Azov, écrit « Gazeta.Ru » se référant à une source dans le commandement de la flotte russe de la mer Noire. L’incident est la conséquence directe du conflit gazier russo-ukrainien. Une nouvelle vague de divergences sur les livraisons de gaz a surgi il y a près d’une semaine. Le ministère ukrainien de l’énergie a annoncé les projets de réduire les achats de gaz russe. La formule des prix n’arrange pas la partie ukrainienne.
Les étrangers commettent de moins en moins de crimes en Russie, écrit le journal « Métro » se référant aux données fournies par le ministère de l’intérieur. D’après ces données, les étrangers et les personnes sans citoyenneté ont commis 31,4 mille crimes en Russie pendant huit mois de l’année en cours soit de 10,7% de moins qu’en janvier-août 2010. Les citoyens des pays de la CEI ont commis 28,3 mille crimes, leur part atteint 90,3%, est-il indiqué dans le communiqué. Le nombre de crimes contre les citoyens étrangers et les non citoyens a baissé de 10,9% ayant constitué 7,6 mille crimes.