Les charges nucléaires ont été retraitées en combustible

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Plus de 425 t sur 500 t d’uranium hautement enrichi ont été retraité

Plus de 425 t  sur 500 t d’uranium hautement enrichi ont été retraitées  en combustible nucléaire dans le cadre du programme américain « Mégatonnes en mégawatts », a annoncé la corporation d’enrichissement des Etats-Unis  (USEC), partenaire de la corporation publique « Rosatom » dans ce projet.

L’accord intergouvernemental, signé en 1993, prévoit que l’uranium des charges nucléaires tiré des ogives d’engins russes sert de combustible pour des centrales nucléaires des Etats-Unis. A ce jour l’accord est rempli à 85 %. Selon les spécialistes le retraitement d’une telle quantité d’uranium équivaut à la destruction de 17 mille charges nucléaires, et le combustible obtenu remplace plus de 10 milliards de barils de pétrole. C’est la quantité importée par les Etats-Unis en plus de deux ans. Ce projet avait une grande signification pour la Russie, surtout à une première étape, quand l’économie russe traversait une période difficile, mais à présent beaucoup a changé, note l’expert en physique nucléaire Boulat Nigmatouline :

Quand l’accord était conclu, la Russie n’avait pas d’argent. Alors cette entente avait un sens, mais à présent nous n’avons pas de crise, nous « baignons » dans les dollars. D’une manière ou d’une autre le prix du combustible est rattaché aux hydrocarbures. Nous vendions de l’uranium, lorsque le prix du baril était de 10-30 $, actuellement il vaut plus de 100 $.

L’accord expire en 2013. Après la coopération se poursuivra à des conditions plus convenables pour la Russie. Surtout que la moitié des centrales nucléaires américaines fonctionnent avec de l’uranium russe. Afin que l’interaction ne s’interrompe pas, USEC a signé en mars dernier avec la compagnie russe Techsnabexport un nouveau contrat sur la livraison de l’uranium faiblement enrichi pour dix ans. L’accord apportera à la Russie environ 3 milliards de $. Mais le principal est que le combustible ne sera plus obtenu des charges nucléaires, remarque Boulat Nigmatouline.

C’est avantageux. Nous possédons près de la moitié des capacités d’enrichissement du monde. Si on nous donne de l’uranium naturel, le sien ou importé, nous l’enrichissons et vendons. En utilisant nos technologies. Probablement, la rentabilité sera normale.

La concurrence sur le marché mondial de livraison d’uranium devient progressivement serrée. A part la Russie, il y a la France, la Chine et d’autres pays, où le nucléaire civil est développé. Selon de premières évaluations, après 2013 les livraisons de l’uranium faiblement enrichi aux Etats-Unis pourraient  satisfaire 20% de leurs besoins dans cette sphère.

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