Il n'y a pas d'alternative à la CEI

© Photo: RIA NovostiIl n'y a pas d'alternative à la CEI
Il n'y a pas d'alternative à la CEI - Sputnik Afrique
S'abonner
Il n’y a pas d’alternative à la CEI malgré la persistance de nombreux probl

Il n’y a pas d’alternative à la CEI malgré la persistance de nombreux problèmes, - a déclaré le président de Russie dans son intervention au sommet anniversaire de la CEI à Douchanbé. Dmitri Medvedev a exhorté à développer à l’avenir également une intégration à tous les niveaux et à renforcer le rôle des observateurs de la CEI aux élections et référendums dans les Etats-membres de la Communauté. Ces propositions figurent également dans la déclaration finale du XXème sommet de la CEI.

La déclaration des chefs d’Etat de la CEI fait ressortir qu’en une période historique courte l’organisation a fait un chemin difficile en quête des formes optimales de coopération et des relations interétatiques. Le CEI a joué un rôle important alors que la région et le monde étaient en pleine recomposition structurelle. « Nous voyons tous les problèmes qui existent au sein de la CEI et sommes conscients des critiques nombreuses dont elle a fait l’objet. On lui reprochait notamment la nature amorphe, et son manque à respecter les engagements mais nous avons trouvé depuis une forme de coopération optimale » a relevé Dmitri Medvedev.

Nous avons un passé historique et un patrimoine culturels communs. Il est réjouissant de voir que nos Etats attachent une grande importance à leur participation à la Grande guerre patriotique. Je pense que ce thème doit nous unir et qu’aucun écart ne doit être toléré. Nous avons l’instrument technique. C’est le russe qui est la langue de travail de la Communauté. C’est aussi une langue des contacts internationaux qui nous permet de nous attaquer aux tâches communes. Nous allons travailler dans le cadre de la CEI à la diffusion de la langue russe sans négliger pour autant l’importance des langues nationales qui jouent un rôle important pour chaque peuple. En d’autres mots, il n'existe aucune alternative à la CEI qui est l’unique plateforme assurant la coopération entre les Etats intéressés dans tous les domaines possibles. Je tiens à vous donner l’assurance que cette position restera inchangée pour la Russie.

La polémique qui a surgi en pleine séance entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan en dit long sur les conflits en suspens dans le cadre de la CEI. Les parties ont à nouveau exprimé leurs positions sur le Haut Karabakh. Ce territoire litigieux envenime depuis des décennies les relations entre deux pays voisins. Le président d’Arménie a déclaré du haut de la tribune du sommet que le Haut Karabakh avait le droit à l’indépendance. Le premier ministre d’Azerbaïdjan a qualifié cette position de non-constructive mais les parties en litige ont mis l’accent sur le rôle du président de la Russie et l’ont remercié pour les efforts qu’il déploie en vue du règlement de ce conflit.

Les chefs des délégations notaient l’importance des processus d’intégration auxquels on assiste actuellement dans l’espace post-soviétique. Selon Dmitri Medvedev, l’union douanière et l’espace économique unique permettent de diversifier et d’enrichir les activités de la CEI au lieu d’être un facteur nuisible. Le chef de l’État russe a relevé une autre question qui revêt, malheureusement, souvent un caractère délétère, c’est l’organisation des missions d’observateurs aux élections et référendums qui se tiennent dans les pays de la Communauté. Dmitri Medvedev a déclaré qu’il fallait renforcer le rôle des missions d’observateurs de la CEI du moment que les observateurs de la OCSE font preuve d’une attitude politisée.

Cette approche se fonde souvent sur deux poids deux mesures. Il suffit de dire que les délégations de l’OSCE qui viennent dans certains pays ayant parfois des problèmes, se composent de 10 à 15 personnes tout au plus, alors que dans notre cas elles peuvent en compter entre 300 et 500. Nous avons depuis longtemps la mission d’observation qui surveille avec succès les élections en CEI et un groupe d’observateurs de l’Assemblée interparlementaire. Ces observateurs procèdent d’un environnement juridique précis et je pense qu’ils devraient jouer un rôle plus actif en matière de surveillance des élections dans nos états. C’est dans l’intérêt de nos pays et pourra faciliter la consolidation de la démocratie et le développement multiforme des systèmes politiques de nos états.

Dmitri Medvedev a donné une haute appréciation du Tadjikistan qui assure cette année la présidence tournante au sein de la CEI et a invité tous les participants à venir avant la fin de l’année à Moscou pour participer à une rencontre informelle des chefs d’Etat de la CEI consacrée à son anniversaire.

 

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала