Les ventes ont chuté en juillet-août de 9% et le taux de croissance a sensiblement baissé. D’où le pronostic pessimiste de Goldman Sachs. En 2007 la baisse de demande a annoncé une récession d’envergure dans ces pays. Or, il serait prématuré de constater une nouvelle crise financière globale.
« Le ralentissement concerne non seulement les pays en développement dont la dynamique dépend de ce qui se produit dans l’économie mondiale et les pays évolués, en particulier aux Etats-Unis », dit Igor Nikolaev, le directeur du département d’analyse stratégique de la compagnie FBK.
Les efforts déployés par les gouvernements des pays en développement constituent les méthodes artificielles.
« Les tendances signalées dans le compte rendu de Goldman Sachs sont provisoires », affirme Denis Tiourine, le directeur du business club de l’OCS.
« Les marchés en développement ont plus de chances d’éviter une crise sérieuse ou d’en sortir avec des pertes minimales », a ajouté Denis Tiourine.
A la différence de Goldman Sachs, d’autres compagnies américaines ne se montrent pas déçues par les pays du BRICS. Tout en baissant de 6,7% à 6,1% le pronostic pour les pays en développement pour l’année prochaine, Morgan Stanley déclare que les marchés en développement sont toujours les plus prometteurs au monde.