Les militaires russes ont organisé des essais du missile intercontinental Boulava. Son lancement a été effectué samedi matin depuis le sous-marin Iouri Dolgorouki. Le ministre de défense a informé Dmitri Medvedev des résultats du lancement.
C’était le 16ème lancement du missile Boulava. Une attention particulière envers lui s’explique par un destin compliqué du projet du nouveau missile. On l’essaie depuis 2004. Une moitié des lancements a échoué. Aujourd’hui l’avenir du projet dépend de chaque lancement réussi où échoué. Pour le moment tout va bien.
Cette fois on a lancé le missile depuis le sous-marin atomique Iouri Dolgorouki.
Les quatre derniers lancements ont été réussis. Selon le directeur du centre des recherches socio-politiques Vladimir Evseev, à ce qu’il parait, les concepteurs ont réussi de corriger tous les défauts du projet initial.
Tous les derniers lancements ont été accomplis depuis un sous-marin, ce qui confirme que les problèmes sérieux qui sont apparus lors de l’élaboration du missile Boulava-30 ont été généralement surmontés. Je crois que l’armée s’armera bientôt de ce complexe des missiles. Cependant, il faut lui organiser un accompagnement correct. L’expérience prouve que les problèmes apparaissent pendant l’exploitation. De ce point de vue, beaucoup de choses vont dépendre de l’efficacité de ce comment l’industrie pourra entretenir ce complexe.
L’avenir d’un autre projet militaire ambitieux, des sous-marins du type Boreï dépend du succès des essais du missile Boulava. C’est par exemple Iouri Dolgorouki depuis lequel on a lancé samedi le Boulava. D’ici à 2015 on prévoit de construire d’après ce projet huit sous-marins équipés des armements touts nouveaux y compris des missiles intercontinentaux Boulava.
