Parlons russe !

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Est-ce que la langue peut être soumise aux répressions politiques ? Malheureusement, oui. Le russe est dans cette situation dans les pays Baltes où pour plus d’un million de personnes cette langue est natale.

Est-ce que la langue peut être soumise aux répressions politiques ? Malheureusement, oui. Le russe est dans cette situation  dans les pays Baltes où pour plus d’un million de personnes cette langue est natale.

Dans les pays où un habitant sur quatre  est locuteur natif du russe et plus d’une moitié peuvent parler cette langue, le russe n’a pas toujours du statut national.  Comment changer cette situation ? Les participants à la Conférence régionale baltique à Riga, consacrée au respect des droits de l’homme dans ces pays, ont essayé de répondre à ces questions.

Le problème du statut de la langue russe est apparue en 1991 quand la Lettonie, la Lituanie et l’Estonie  sont sorties de l’URSS et sont devenues indépendantes.  Plus tard quand ces pays adoptaient des nouvelles constitutions, on y a marqué que l’Etat gardait la langue et la culture de la nation titulaire. On n’a dit aucun mot sur la langue russe. Au contraire, on a commencé à l’évincer. Aujourd’hui personne n’interdit de parler russe, mais on ne  peut pas s’adresser en cette langue dans des structures d’Etat. Seulement les pompiers, la police et les médecins de l’ambulance vous parleront russe. Un espoir que la situation changerait est apparu  quand les pays Baltes sont entrés à l’UE. Le manque du statut national d’une langue natale pour une personne sur quatre contredit la Convention-cadre de l’UE sur la protection des minorités nationales.  Cependant aucun changement envers la langue russe n’a eu lieu.

Selon les experts, les hommes politiques européens    essaient de na pas s’apercevoir de ce problème. Il s’est trouvé que comme la langue  n’a pas de statut juridique, les porteurs de cette langue sont privés également des droits.   Les gens entre deux âges et les gens âgés  qui ne peuvent pas obtenir la citoyenneté en Estonie et  en Lituanie sont en situation la plus compliquée. Voici l’opinion de l’homme de lettres estonien Mikhaïl Petrov.

Nous ne créons pas des diasporas forts, n’organisons pas des manifestations, ne brûlons pas les voitures. Et si nous ne nous révoltons pas, on peut dire que chez  nous tout va bien. Angela Merkel a déclaré que la politique du multiculturalisme  en Allemagne a subit un échec, mais en Estonie  cela a eu lieu déjà en 2007. Parce qu’on y a déclaré   que la culture estonienne est dominante, alors que dans une société multiculturelle c’est impossible.

Les représentants des communautés russes en Lettonie, Lituanie et Estonie  ont déclaré pendant la Conférence baltique régionale qu’ils n’avaient pas l’intention de capituler et qu’ils allaient lutter  pour le changement du statut de la langue russe. La Russie aide beaucoup en faisant tout le possible pour que le Parlement Européen  et l’ONU fassent attention à se problème.  Il faut dire que dans les pays Baltes, le nombre de gens qui parlent russe ne diminue pas.

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