La rébellion armée à Tripoli est dirigée par l'ancien émir du Groupe islamique des combattants libyens (GICL), Abdelhakim Belhadj, arrêté en 2004 par les Américains en Asie et livré par la suite à la Libye, écrit jeudi le quotidien algérien EL Khabar.
En mars 2010, Saïf al Islam Kadhafi, fils du leader libyen, a libéré Belhadj dans le cadre de l'amnistie de centaines d'islamistes libyens. Le groupe de Belhadj qui était, selon les autorités libyennes, lié à la nébuleuse terroriste Al-Qaïda, a renoncé par la suite à la lutte armée, ce qui a rendu possible l'amnistie.
Toujours est-il, indique le journal, que c'est justement l'ancien émir d'un groupe islamiste qui a été désigné pour délivrer Tripoli des pro-Kadhafi. Cela prouve que le salafisme (mouvement sunnite revendiquant un retour à l'islam des origines, fondé sur le Coran et la Sunna, ndlr) prédomine au sein de l'opposition libyenne armée.
Par ailleurs, les apparitions fréquentes de Belhadj sur la chaîne Al-Jazzera présagerait son "rôle clé" dans la Libye de demain.
Les manifestations contre Mouammar Kadhafi, au pouvoir depuis plus de 40 ans, ont éclaté en Libye à la mi-février avant de dégénérer en contestation populaire acharnée.
Le 22 août, les insurgés se sont finalement emparés de la capitale et contrôlent désormais plus de 90% de son territoire. Toutefois, jusqu'à présent, il reste encore dans la ville de nombreuses poches de résistance pro-Kadhafi.
Tripoli: ex-leader d'un groupe islamiste à la tête des insurgés (journal)
21:07 25.08.2011 (Mis à jour: 16:05 05.10.2015)
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La rébellion armée à Tripoli est dirigée par l'ancien émir du Groupe islamique des combattants libyens (GICL), Abdelhakim Belhadj, arrêté en 2004 par les Américains en Asie et livré par la suite à la Libye, écrit le quotidien algérien EL Khabar.