Le ministre de la Défense Gérard Longuet a déclaré lundi soir que le régime libyen de Mouammar Kadhafi était "tombé" à la radio RTL.
"Le régime est tombé. On ne sait pas exactement où est Kadhafi. On sait qu'il y a des irréductibles qui se battent, c'est toujours le cas, mais le basculement est total", a indiqué le ministre.
Le colonel Kadhafi n'a "pas de soutien dans sa capitale, pas plus qu'il n'en avait à Benghazi" ou dans d'autres villes, a-t-il ajouté.
M.Longuet a noté que le leader libyen et son entourage devaient être traduits "devant le Tribunal pénal international". Selon lui, le colonel Kadhafi ne pouvait pas rester en Libye sans faire l'objet d'une enquête. "C'était possible il y a quelques mois. Il a choisi le combat, il l'a perdu", a dit le ministre.
Selon M.Longuet, la chute du régime Kadhafi aurait été impossible sans l'ingérence de la coalition internationale, notamment de la France. "La mobilisation des opposants n'a été possible que parce que la population civile a été protégée par la coalition, et au premier rang l'armée française", a déclaré le ministre.
Depuis dimanche soir, la capitale libyenne Tripoli est le théâtre de violents accrochages entre les rebelles dirigés par le Conseil national de transition (CNT) et les troupes fidèles à Mouammar Kadhafi. Dans la nuit de dimanche à lundi, les rebelles ont pris le contrôle de la plus grande partie de Tripoli, sauf le quartier gouvernemental de Bab Al-Aziziya où se trouve la résidence du leader libyen.