Damas dénonce les appels de l'UE et des USA au départ du président Assad

© RIA Novosti . Sergei Guneev Bachar al-Assad
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Les médias d'Etat syriens dénoncent les appels de l'Union européenne et des Etats-Unis à la démission du président Bachar al-Assad, rapporte le quotidien Al-Thawra, proche du gouvernement.

Les médias d'Etat syriens dénoncent les appels de l'Union européenne et des Etats-Unis à la démission du président Bachar al-Assad, rapporte samedi le quotidien Al-Thawra, proche du gouvernement.

Selon le journal, de tels appels témoignent d'un "complot" ourdi contre la Syrie qui joue un rôle clé au Proche-Orient, notamment dans le conflit arabo-israélien, et l'éviction de la Syrie est un objectif stratégique d'Israël, des Etats-Unis et d'autres pays d'Occident.

Damas s'est toujours opposé à toute forme d'ingérence étrangère dans ses affaires intérieures et "ne permettra pas de le faire à l'avenir à qui que ce soit", lit-on dans les pages d'Al-Thawra.

Jeudi la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton a déclaré au nom de l'Union européenne que Bachar al-Assad avait perdu toute légitimité aux yeux du peuple syrien et qu'il devait partir. Mme Ashton a aussi fait savoir que l'UE préparait un nouveau train de sanctions à l'encontre du régime syrien.

Cette position de l'UE a été soutenue par la France, l'Allemagne, la Grande-Bretagne et l'Espagne.

Auparavant, le président américain Barack Obama avait déclaré que le président syrien devait quitter immédiatement le pouvoir "pour le bien du peuple de la Syrie". M.Obama avait, en outre, annoncé des sanctions unilatérales US à l'encontre de Damas.

Pour sa part, la Russie a déclaré vendredi ne pas soutenir les appels de l'UE et les Etats-Unis à la démission du président Assad. Selon Moscou, Damas doit recevoir du temps pour pouvoir réaliser son programme de réformes.

La diplomatie russe signale que bien que la situation en Syrie reste alarmante, Damas a fait ces derniers temps des "pas importants" dans le sens des réformes, en levant notamment l'état d'urgence, en vigueur depuis 1963 et autorisant le multipartisme, mettant ainsi fin au monopole du parti Baas arabe socialiste.

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