En quête d’une issue de l’impasse nucléaire

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En quête d’une issue de l’impasse nucléaire - Sputnik Afrique
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Téhéran a positivement réagi à l’initiative russe sur le règlement du problème nucléaire iranien. C’est ce qu’on a appris à l’issue des pourparlers à Moscou du chef de la diplomatie russe avec son homologue iranien Ali Akbar Salehi.

Les discussions à Six sur le problème nucléaire d’Iran peuvent reprendre prochainement. La date précise est encore à définir, mais le principal est que Téhéran a accepté d’examiner la proposition russe en vue de retourner à la table des pourparlers avec la Russie, les Etats-Unis, la France, la Grande-Bretagne, la Chine et l’Allemagne. C’est ce qu’a déclaré le ministre russe des AE Sergueï Lavrov.

« Nous avons fait connaître à nos collègues iraniens la conception de réciprocité et de règlement par étapes. C’est une initiative russe, en somme admise par d’autres membres du groupe des Six. Je peux noter avec satisfaction que nos partenaires iraniens ont montré un vif intérêt pour travailler ensemble dans ce sens. J’espère que cela nous permette d’avancer plus vite que ce n’a étét jusqu’à présent et que nous puissions renouveler les pourparlers ».

Les propositions russes ont la vocation de dissiper les doutes de la communauté internationale concernant les activités de l’Iran dans la sphère nucléaire.

« Le paradoxe des sanctions réside en ce qu’elles frappent principalement de simples Iraniens », remarque Andreï Volodine, qui dirige le Centre des études orientales de l’Académie diplomatique de Russie.

Les sanctions ne résolvent pas le problème, mais ne font qu’accumuler difficultés et ennuis, en compliquant les rapports bilatéraux, comme régionaux. La direction iranienne, souhaiterait, bien sûr, que ce soit Moscou et non quelque autre capitale européenne ou mondiale qui assume la médiation dans la solution de ce qu’on appelle le dossier nucléaire iranien. Des spéculations au sujet du programme nucléaire iranien ne manquent pas, mais ce ne sont que des versions. On n’a pas pour le moment de données concrètes  sur la capacité de l’Iran de fabriquer des armes nucléaires dans un temps prévisible.

Mais ce qui peut inquiéter en effet, c’est la situation dans la région. La série de révolutions arabes au début de 2011, la crise libyenne, les événements en Syrie sont en mesure d’exposer réellement le régime de non-prolifération nucléaire. L’Iran est l’allié de la Syrie, et en réponse à la menace à sa sécurité nationale, qu’il croit provenir de cette guerre des sanctions, ce pays peut recourir à des mesures plus dures, en soutenant, par exemple, des forces antiaméricaines et anti-Otan dans la région.

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