GB/émeutes: Londres pare aux critiques de Téhéran

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Londres a paré aux critiques de Téhéran sur la répression des émeutes qui secouent la Grande-Bretagne depuis samedi dernier par la proposition de discuter de la situation des droits de l'Homme en Iran, rapportent les médias internationaux.

Londres a paré aux critiques de Téhéran sur la répression des émeutes qui secouent la Grande-Bretagne depuis samedi dernier par la proposition de discuter de la situation des droits de l'Homme en Iran, rapportent jeudi les médias internationaux.

"Je tiens à rappeler que tous les rapporteurs spéciaux de l'Onu peuvent se rendre à tout moment au Royaume-Uni (…). J'appelle le gouvernement iranien à permettre au rapporteur spécial pour l'Iran, Ahmed Shaheed, de se rendre sur place pour étudier la situation des droits de l'Homme qui préoccupe la communauté internationale", a indiqué Jane Marriott, chargée d'affaires britannique à Téhéran.

La veille, le président iranien a condamné "le comportement sauvage de la police britannique" face aux émeutes, notamment les traitements infligés aux "manifestants". Mahmoud Ahmadinejad a appelé les autorités britanniques à se tenir aux côtés du peuple (...) et à l'écouter, au lieu d'envoyer des troupes en Irak, en Afghanistan et en Libye pour piller le pétrole". Il a aussi fustigé le "silence" de l'Onu.

En 2009, la Grande-Bretagne et d'autres pays occidentaux avaient condamné l'Iran pour la violence contre les manifestations, suivant la réélection controversée du président Mahmoud Ahmadinejad. La communauté internationale avait alors exprimé sa "vive préoccupation" face à  l'intensification de la répression en Iran, regrettant son "manque de coopération".

Téhéran avait qualifié ces condamnations d'ingérence, en déclarant qu'il n'autoriserait aucun rapporteur spécial à pénétrer sur le territoire iranien.

Les troubles qui ont vite dégénéré en émeutes ont commencé à Londres à l'occasion de la commémoration du décès de Mark Duggan, citoyen noir de 29 ans, tué par balle par la police qui menait une opération anti-criminalité. Les désordres se sont étendus ensuite à plusieurs grandes villes d'Angleterre. La police a interpellé plus de 1.300 personnes, dont au moins 250 font l'objet d'accusations. Plus de 111 policiers ont été blessés.

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