Après avoir touché plusieurs quartiers de Londres, des violences et des pillages se sont produits dans les villes de Birmingham (centre), Liverpool (nord-ouest) et Bristol (sud-ouest), rapportent mardi les médias occidentaux.
La capitale britannique reste le principal théâtre des violences qui s'y poursuivent depuis le 6 août. Après avoir débuté dans le quartier londonien de Tottenham, les affrontements entre jeunes et policiers se propagent à de nouveaux quartiers de la ville et engendrent d'importantes dégradations matérielles.
Les premiers troubles ont éclaté à Tottenham dans la foulée d'une manifestation en hommage à Mark Duggan, homme de 29 ans et père de quatre enfants, abattu jeudi dernier dans une fusillade avec les forces de l'ordre. Au soir du 6 août, quelque 300 personnes se sont rassemblées devant le poste de police dans la rue principale de Tottenham en réclamant de "rétablir la justice". Dès le coucher de soleil, les manifestants ont attaqué des véhicules de police, brisé des vitrines de magasins et se sont livrés à des actes de pillage.
Dans la nuit qui a suivi, de nouveaux affrontements se sont produits dans le quartier d'Enfield (nord de Londres). Près de 35 policiers ont été blessées dans les accrochages. Pour le moment, les forces de l'ordre ont interpellé 334 manifestants.