Ossétie: traduire en justice tous les responsables de l'agression (Gryzlov)

© RIA Novosti . Alexei DruzhininBoris Gryzlov
Boris Gryzlov - Sputnik Afrique
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Toutes les personnes impliquées dans l'organisation il y a trois ans de l'agression contre l'Ossétie du Sud doivent comparaître devant un tribunal international, a estimé le président de la Douma (chambre basse du parlement russe), Boris Gryzlov.

Toutes les personnes impliquées dans l'organisation il y a trois ans de l'agression contre l'Ossétie du Sud doivent comparaître devant un tribunal international, a estimé lundi le président de la Douma (chambre basse du parlement russe), Boris Gryzlov.

"Nous n'oublions pas les victimes de l'agression perpétrée il y a trois ans par le régime de Saakachvili. Nous pleurons leur disparition et estimons que les responsables de ce crime, ses organisateurs et auteurs, ainsi que leurs complices doivent être jugés par un tribunal international", a déclaré M.Gryzlov devant les journalistes.

Et d'ajouter que la riposte de la Russie à l'"avanture éhontée de Saakachvili" était adéquate et responsable.

"Grâce à l'attitude de Moscou (…) une vie pacifique est garantie aux gens dans cette région", a-t-il conclu.
 
Auparavant, le président russe Dmitri Medvedev s'est prononcé pour un tribunal international pour juger le président géorgien Mikhaïl Saakachvili.

"Si on me demandait mon avis, je dirais oui", a notamment indiqué le chef de l'Etat russe à la question d'un journaliste voulant savoir si le président Saakachvili devait comparaître devant un tribunal international.
    
"Je considère qu'il s'agit d'une violation flagrante du droit international. Mais comme la position de la Russie n'est pas la seule à compter, je considère qu'il est impossible de créer un tribunal international en ce moment", a supposé M.Medvedev.

Dans la nuit du 7 au 8 août 2008, la Géorgie a agressé la république d'Ossétie du Sud. L'armée géorgienne a pilonné la capitale sud-ossète, Tskhinvali, la rayant pratiquement de la carte. Pour y mettre un terme, la Russie a lancé une opération visant à contraindre Tbilissi à la paix.

Fin août 2008, Moscou a reconnu l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie. En réponse, la Géorgie a rompu ses relations diplomatiques avec la Russie. Affirmant avoir été "victime d'une provocation russe", Tbilissi a rompu les relations diplomatiques avec Moscou et décrété les républiques "territoires occupés".

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