Le premier ministre italien Silvio Berlusconi, qui a consenti en mars dernier à la participation de Rome à l'opération militaire de l'Otan en Libye, craint actuellement la vengeance du guide de la Jamahiriya, Mouammar Kadhafi.
"Ma vie et celle de mes enfants sont en danger. Je sais de sources sures que Kadhafi a donné l'ordre de me tuer", a déclaré M. Berlusconi cité samedi par le quotidien Corriere della Sera. Le président du conseil italien n'a pas précisé de quelles sources il tenait cette information.
Après avoir rappelé que des manifestants à Tripoli tenaient des pancartes qui le représentaient en train de serrer la main du leader libyen, M. Berlusconi a dit: "Il a interprété notre intervention comme une trahison".
Et d'ajouter que guide de la Jamahiriya "était notre meilleur ami avant de devenir notre pire ennemi".
Dans la nuit du 1er mai, l'un des sept fils de Kadhafi, Saïf al-Arab (29 ans), a été tué lors d'un raid aérien de l'Otan contre la résidence du leader libyen à Tripoli. L'attaque a également tué trois petits-enfants de Kadhafi: Seïf (2 ans), Carthage (2 ans) et Mastoura (4 mois).
Berlusconi craint la vengeance de Kadhafi
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Le premier ministre italien Silvio Berlusconi, qui a consenti en mars dernier à la participation de Rome à l'opération militaire de l'Otan en Libye, craint actuellement la vengeance du guide de la Jamahiriya, Mouammar Kadhafi. "Ma vie et celle de mes enfants sont en danger.
