Les mesures prises par Moscou suite aux restrictions de visas imposées par les autorités américains aux certains fonctionnaires russes qui seraient impliqués dans l’affaire Magnitski, ne signent pas la fin de la politique de « redémarrage » entre les deux pays, a déclaré le président du Conseil des droits de l’homme et du développement de la société civile, Mikhaïl Fedotov.
Dans son interview à l’agence de presse « Interfax » il a parlé de ces mesures comme de mesures logiques car elles étaient conformes au principe de réciprocité dans les relations internationales. M. Fedorov a souligné que ces mesures étaient forcées et qu’elles ne sauraient pas être perçus comme une tentative de protéger les responsables de la mort du juriste du fonds « Hermitage Capital » dans une prison moscovite. Ces responsables seront punis mais non sous pression de l’extérieur, a ajouté M. Fedorov.