Biélorussie: l'"inaction organisée" bientôt hors-la-loi

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Le parlement biélorusse a été saisi d'un projet de loi visant à introduire des sanctions pour "inaction organisée", une façon de mettre un terme aux manifestations silencieuses dont le pays est le théâtre, rapporte vendredi le correspondant de RIA Novosti.

Le parlement biélorusse a été saisi d'un projet de loi visant à introduire des sanctions pour "inaction organisée", une façon de mettre un terme aux manifestations silencieuses dont le pays est le théâtre, rapporte vendredi le correspondant de RIA Novosti.

Ces derniers temps, des actions de protestations d'un genre nouveau se déroulent en Biélorussie. Leurs participants, qui se donnent rendez-vous via Internet, n'apportent pas de banderoles et ne scandent aucun slogan. Ils n'expriment leur mécontentement que par des applaudissements.

Un député du parlement a confié à RIA Novosti que si ce projet est approuvé, il faudrait demander une autorisation pour une manifestation classique ainsi que pour toute "inaction organisée". Cela concernera l'"inaction organisée" dont les participants se sont donné rendez-vous via Internet.

Actuellement, la police biélorusse lutte contre ce genre de protestation par le biais d'interpellations massives. Les contrevenants se voient infliger des sanctions administratives, allant de 15 jours de garde à vue aux amendes substantielles. Toutefois, ce genre d'actions échappe à présent au cadre de la loi. 

La Biélorussie est confrontée à une situation économique extrêmement tendue qui a débouché fin mai sur la dévaluation de la monnaie nationale et entraîné une forte hausse de l'inflation.

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