Les ultras se distancent de Breivik

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La police norvégienne recherche les complices d’Anders Breivik ayant engagé une fusillade sanglante à Oslo et dans l’île Uteya. Les groupes radicaux de droite se hâtent de déclarer qu’ils n’ont rien à voir avec l’assassin.

La police norvégienne recherche les complices d’Anders Breivik ayant engagé une fusillade sanglante à Oslo et dans l’île Uteya. Les groupes radicaux de droite se hâtent de déclarer qu’ils n’ont rien à voir avec l’assassin.

Anders Breivik a dit au tribunal de district à Oslo qu’il voulait sauver l’Europe des marxistes et des musulmans. Il n’est pas exclu que le crime de Breivik provienne des conséquences de la politique de multiculturalisme dont les leaders des grands pays européens ont déjà reconnu l’échec, dit le chef de chaire de l’Ecole moscovite d’économie de l’Université Lomonossov Victor Kouvaldine :

Pourquoi les Norvégiens sont tombées victimes de ses ambitions ? D’autant plus, les jeunes – partisans du parti au pouvoir. Il l’a entrepris pour faire entendre au monde entier ce qu’il voulait dire. Il veut avertir du danger menaçant, à son avis, l’Europe : l’afflux d’étrangers, des gens d’une autre couleur de la peau, d’une autre confession l’exposent, comme il prétend, au danger mortel.  

La Ligue de défense anglaise a diffusé sur son site deux déclarations ayant dénié carrémentses liens avec ce « nigaud ». L’organisation « Arrêter l’islamisation de l’Europe » a interdit à Breivik la participation au forum sur le Facebook vu ses contacts nationalistes. Le parti norvégien du progrès a profondément regretté qu’un assassin en ait été membre.

Au micro le rédacteur en chef du journal jordanien « Al-Ghad » Abu-Hadja :

Le monde arabe condamne inconditionnellement l’attentat, telle est sa réaction officielle. Tout le monde a eu des craintes qu’un groupe islamiste ne soit reconnu coupable et l’Europe ne soit persuadée que le terrorisme n’a qu’un visage : arabe. Ce qui s’est produit en Norvège confirme que le terrorisme n’a pas de nationalité, ni de couleur de la peau ni de confession », estime Fouad Abu-Hadja.

La police est en quête de complice du « croisé » Breivik. Il a dit aux audiences qu’il était lié aux deux groupes prêts à infliger encore un coup.  

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