La Commission baleinière internationale (YWH) fondée il y a un demi-siècle est partagée entre les pro- et anti- chasse aux baleines. Ce partage des voix paralyse son travail du moment qu’il n’y pas de majorité qualifiée de deux tiers nécessaire pour prendre les décisions. D’ailleurs, ce qui est arrivé au moment d’examen de la question de création d’une réserve de baleines en Atlantique ou la chasse à la baleine serait interdite.
Entre-temps, la plupart des baleines dans le monde sont au bord de l’extinction. C’est notamment le cas des baleines blues, les plus grandes de l’espèce dont la population a été divisée par cent en 30ans. Les eaux russes sont habitées par plusieurs variétés de baleines et beaucoup d’entre elles figurent au Livre Rouge.
Les baleines méritent le superlatif à plus d’un titre. Ce sont les mammifères les plus longs, les plus lourds et les plus endurants. Elles peuvent se passer de sommeil pendant 3 mois, ne pas se nourrir pendant 8 mois et rester sous l’eau jusqu’à deux heures. Leur cerveau est le plus grand du règne animal et elles savent chanter sans cordes vocales.
Ce qui est officiellement autorisé, c’est la chasse aux baleines destinée à satisfaire les besoins des petits peuples autochtones. En Russie qui s’est associée en 1982 au moratoire sur la chasse aux baleines, seules 140 baleines sont sacrifiées tous les ans dans la région de Tchoukotka. Il été prouvé scientifiquement que la durée de vie des Tchouktches et des Esquimaux diminuerait brutalement si l’on retirait environ un kilo de viande de baleine qu’ils consomment tous les jours.