Seules des négociations menées sous l'égide de l'Onu et de l'Union africaine permettraient de régler la crise en Libye, estime l'émissaire du président russe pour l'Afrique, le sénateur Mikhaïl Marguelov.
"L'intensification des contacts engagés sous les auspices de l'Union africaine et de l'Onu constituerait la meilleure solution pour mettre un terme aux hostilités", a-t-il déclaré mercredi à RIA Novosti en commentant les consultations tenues par les belligérants à Addis-Abeba avec la médiation des Nations unies et de l'Union africaine. Ces contacts sont appelés à marquer le début d'une nouvelle étape dans le règlement pacifique en Libye.
Selon M. Marguelov, la rencontre d'Addis-Abeba est la récompense de plusieurs mois d'efforts de médiation déployés par la Russie et l'Union africaine.
"L'essentiel est d'aider les parties libyennes à conclure un cessez-le-feu et à trouver des compromis pour régler leurs problèmes", a-t-il indiqué.
L'émissaire présidentiel est persuadé que ce processus serait plus efficace s'il était soutenu par les Etats-Unis et l'Union européenne.
