L'UE évalue la rationalité des nouvelles sanctions contre la Syrie, a annoncé lundi à Bruxelles la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton.
"Nous avons poursuivi l'examen de sanctions", a déclaré la diplomate aux journalistes à l'issue d'une réunion ministérielle des Vingt-Sept.
Selon Mme Ashton, l'Union européenne envisage d'exercer un maximum de pressions économiques et politiques sur Damas, afin de mettre fin à la répression des civils et d'encourager les parties à renouer un dialogue national visant des changements démocratiques.
Depuis le 15 mars, le régime syrien fait face à une contestation populaire sans précédent. Selon les militants des droits de l'homme, la répression de la révolte par les forces de sécurité a déjà fait plus de 1.200 morts.
Afin d'exercer des pressions sur Damas, l'UE a imposé début mai un embargo sur les armes à destination de la Syrie. Elle a par ailleurs prévu le gel des avoirs et l'interdiction de visas à l'encontre des hauts responsables syriens, dont le président du pays, Bachar el-Assad.
En juillet, l'Union européenne avait déjà étendu ses sanctions.