Nul n'est en droit de s'ingérer dans les affaires intérieures de la Syrie ni de décider qui doit la diriger, a déclaré mercredi le vice-président syrien, Farouk al-Sharaa, dans une interview au quotidien algérien El-Khabar.
"Nul n'a le droit de réclamer la démission de Bachar al-Assad ou de contester sa légitimité", a-t-il indiqué.
"Les Syriens sont les seuls à pouvoir décider, et ils réaffirment leur soutien au président Bachar al-Assad qu'ils ont élu", a souligné M. al-Sharaa.
Dans une interview accordée la veille à la chaîne CBS, le président Barack Obama avait déclaré que le leader syrien "perdait sa légitimité aux yeux de son peuple".
"Il a manqué à plusieurs reprises l'occasion de proposer un programme de véritables réformes", a ajouté le locataire de la Maison Blanche, étayant ainsi la position de sa secrétaire d'Etat persuadée que "le président syrien avait perdu sa légitimité".
Les accusations américaines ont été lancées au moment où la première étape du dialogue national s'est achevée à Damas. Les participants, qui représentaient diverses couches de la société syrienne, ont exprimé leur volonté de bâtir un Etat démocratique fondé sur la pluralité des partis et les élections libres.
Syrie: le peuple décidera seul de son avenir (vice-président)
18:27 13.07.2011 (Mis à jour: 16:05 05.10.2015)
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Nul n'est en droit de s'ingérer dans les affaires intérieures de la Syrie ni de décider qui doit la diriger, a déclaré mercredi le vice-président syrien, Farouk al-Sharaa, dans une interview au quotidien algérien El-Khabar.