News of the World: adieu, les écoutes téléphoniques

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"Merci et adieu" annonce le dernier titre du journal News of the World. Le journal a été fermé à cause de nombreux scandales autour des écoutes téléphoniques pratiquées par les membres de la rédaction. Rupert Murdoch, chef de News Corp.

"Merci et adieu" annonce le dernier titre du journal News of the World. Le journal a été fermé à cause de nombreux scandales autour des écoutes téléphoniques pratiquées par les membres de la rédaction. Rupert Murdoch, chef de News Corp., est arrivé d'urgence à Londres pour contrôler la situation et tenter de sauver l'opération de rachat de la chaîne de télévision BSkyB.

Le scandale avec les écoutes téléphoniques a commencé il y a 5 ans lorsqu'on a appris que les reporters de News of the World mettaient sur écoute des célébrités et des membres de la famille royale. Deux journalistes ont été renvoyés puis incarcérés. On a découvert que les détectives engagés par la rédaction mettaient sur écoute les téléphones non seulement des célébrités mais aussi des Britanniques ordinaires, victimes d'attentats et de crimes, par exemple de l'écolière Milly Dowler, tuée en 2002, et des familles des soldats tués à la guerre.

Le premier ministre britannique David Cameron risque de perdre la confiance de la population. A la conférence de presse du 8 juillet la question principale posée à Cameron était s'il connaissait quelque chose sur l'activité de News of the World. Andy Coulson, ami de Cameron engagé dans son équipe, était l'ancien rédacteur en chef du journal.

"Que le peuple juge si c'était juste ou pas de faire comme j'ai fait. Mais moi, j'ai pris cette décision en donnant à cet homme une seconde chance. Il travaillait bien et ne suscitait pas de reproches. Puis, c'est lui-même qui a décidé de démissionner", a déclaré David Cameron.

L'opposition exige des mesures urgentes pour que le juge puisse délivrer le mandat de perquisition dans la rédaction du tabloïd. Le gouvernement britannique tente maintenant de montrer qu'il ne veut être aucunement lié à l'empire de Rupert Murdoch. Mais Murdoch va sans doute rappeler à Cameron qu'il lui doit en grande part sa victoire aux élections.

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