Les actions de protestation contre la politique économique du gouvernement, organisées via les réseaux sociaux sur Internet ces dernières semaines en Biélorussie, ne sont pas gratuites, a estimé jeudi le président biélorusse Alexandre Loukachenko.
"Ils (manifestants) sont payés pour cela. Ce n'est pas gratuit", a déclaré M.Loukachenko, en affirmant que ces actions avaient été organisées par la "cinquième colonne".
Selon le chef de l'Etat, pendant les fameux "mercredi noirs", 500 à 700 personnes se donnent en spectacles et se livrent à des provocations sur des places publiques pour se faire remarquer en Occident.
Et de souligner que les opposants profitaient du moment où le pays faisait face à une crise économique et financière sans précédent.
Les actions de protestation hebdomadaires se déroulent sans slogans ni banderoles tant à Minsk que dans d'autres villes de la Biélorussie. Pourtant, la répression de ces rassemblements par la police est souvent très sévère. Ainsi, mercredi 6 juillet, les policiers biélorusses ont interpellé quelque 400 manifestants à travers le pays.
Dirigée depuis 16 ans d'une main de fer par le président Loukachenko, connu pour sa dureté envers les opposants, la Biélorussie est confrontée aujourd'hui à des difficultés économiques majeures, qui alimentent le mécontentement populaire.
Provocations financées par la "cinquième colonne" (Loukachenko)
19:21 07.07.2011 (Mis à jour: 16:05 05.10.2015)
© RIA Novosti . Sergei Guneev / Accéder à la base multimédiaLe président biélorusse Alexandre Loukachenko
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Les actions de protestation contre la politique économique du gouvernement, organisées via les réseaux sociaux sur Internet ces dernières semaines en Biélorussie, ne sont pas gratuites, a estimé le président biélorusse Alexandre Loukachenko.