Le rapport, qui sera remis au chef de l’Etat russe Dmitri Medvedev à la rencontre avec les membres du Conseil présidentiel pour les droits de l’homme, programmée en juillet, ne contiendra pas de conclusion définitive sur les causes de la mort en détention provisoire de Sergueï Magnitski, juriste du Fonds Hermitage Capital Management.
Lioudmila Alexééva, membre du Conseil présidentiel pour les droits de l’homme et du groupe de travail sur l’affaire Magnitski, qui dirige le groupe moscovite d’Helsinki, a déclaré à Interfax que le président de Russie recevra un rapport provisoire.
Le rapport comprendra trois thèmes : la corruption en tant que composante de l’affaire Magnitski, les circonstances de sa mort et l’état de la médecine pénitentiaire.
Précédemment, les défenseurs des droits de l’homme déclaraient que la mort du juriste avait été provoquée par les actions des juges d’instruction du Comité d’enquête du ministère de l’Intérieur, ainsi que par l’absence d’une assistance médicale qualifiée.
« Nous présenterons au président de Russie un rapport provisoire, montrant où on en est avec l’affaire Magnitski », a dit Mme Alexééva.
D’après elle, les conclusions définitives seront formulées par les défenseurs des droits de l’homme après l’achèvement de l’enquête, menée par des organes compétents.
