La crise politique gagne du terrain en Afghanistan. Dimanche les députés de la chambre basse du parlement afghan ont envoyé à l'ONU une pétition en demandant de les protéger contre le pouvoir exécutif et de soutenir la démocratie afghane. A trois jours avant cet événement le Tribunal spécial, créé sur l'ordre de la Cour suprême et avec l'approbation du président Khamid Kharzaï pour enquêter sur les cas de fraude électorale aux dernières législatives, a reconnu non-légitimes un quart des députés et nommé ceux qui devraient les remplacer.
En réponse, les députés ont exprimé le désaveu de la Cour suprême et du Parquet général. Les députés ont été soutenus par la Commission électorale centrale affirmant qu'aucun organe autre que la Commission n'a droit de corriger le bilan des élections. Le pouvoir exécutif, quant à lui, n'a pas encore manifesté sa réaction aux événements autour des sièges litigieux.
