Mardi soir, Vladimir Poutine a rencontré à l’Elysée le président français Nicolas Sarkozy. Le leader français a accueilli chaleureusement le Premier ministre russe. Les interlocuteurs ont discuté des rapports franco-russes et de la politique internationale. Précédemment, lors de l’entretien avec son homologue français François Fillon, M. Poutine a déclaré qu’en somme, la Russie et la France étaient satisfaites de leur coopération actuelle. Les deux pays ont confirmé leur partenariat durable tous azimuts.
Le Premier ministre russe a commencé le programme officiel de sa visite en France par une conférence avec des représentants des milieux d’affaires et de la société civile du pays. Il a négocié avec les militants de l’association Le dialogue franco-russe.
Après sa rencontre avec l’opinion française, Vladimir Poutine et son collègue français François Fillon ont pris part à l’inauguration à Paris d’un monument aux soldats et officiers du Corps expéditionnaire russe ayant combattu en France lors de la Première guerre mondiale. « Loin de la Patrie, loin de la Russie, les soldats et les officiers russes ont fait la guerre sur la terre française, en accomplissant avec honneur et courage leur devoir », a noté dans son allocution le chef du gouvernement russe. « Aujourd’hui, la Russie et la France coopèrent dans l’intérêt de la paix et de la sécurité dans le monde », a-t-il relevé.
La question liée à la sécurité dans le monde a été également soulevée lors de la conférence de presse à l’issue des pourparlers avec le Premier ministre François Fillon. La résolution du conflit en Syrie a également été évoquée. Vladimir Poutine a une nouvelle fois formulé la position de la Russie à ce sujet.
« Nous considérons sans perspectives à s’ingérer dans les affaires intérieures des Etats indépendants. Et l’évolution des événements dans certains pays de la région montre que la situation ne s’y améliore pas quand nous cherchons à la gérer. Surtout qu’il n’est pas trop clair ce qui s’y passe en réalité. Il faut chercher à obtenir de la direction de tout pays qu’elle emploie des moyens ne conduisant pas à des pertes humaines, mais au contraire que des instruments politiques soient utilisés lors du règlement des conflits internes. Nous pensons précisément qu’il faut agir de cette façon. Quant à cette situation concrète, elle doit faire l’objet d’un examen dans le cadre de l’ONU. Nos spécialistes travaillent solidairement avec leurs collègues, et continueront à le faire ».
Parlant des rapports économiques et commerciaux franco-russes, M. Poutine a noté que le chiffre d’affaires en 2010 a retrouvé son niveau d’avant la crise, soit 22,5 milliards de dollars.