L'AIEA (agence international de l'ONU pour l'énergie atomique) a été créée en réponse à l'inquiétude des peuples (et des dirigeants de l'époque) devant le désastre que représente la dispersion de nucléides radioactifs dans la nature.
S'agissant de l'arme nucléaire, les craintes résidaient moins dans l'explosion elle-même que dans les retombées radiologiques. Si la force nucléaire tactique n'est toujours pas utilisée et semble même passé de mode, l'AIEA n'a rien fait pour empêcher l'épanchement dans la nature de nuclides radioactifs. Deux cas particulièrement clairs le démontrent.
Primo, l'utilisation d'uranium appauvri, puis enrichi, dans les explosifs militaires traditionnels, d'abord en Yougoslavie, pour l'attaque des tanks par les troupes de l'alliance, mais plus généralement chargés sur des missiles de l'OTAN à Falloudjah ou sur le drone comme celui utilisé à Beyrouth contre Rafiq Hariri ou encore aujourd'hui, sur les missiles en Lybie.
Secundo, alors que la presse occidentale s'en prend à l'Iran qui peine à enrichir un peu son uranium pour le besoin de ses centrales électriques, on découvre soudain que certains réacteurs à Fukushima, mais aussi en Suisse, en France etc., fonctionnent avec 14 % de plutonium, qui est une matière typiquement liée à l'arme nucléaire et qui est mille fois plus toxique que l'uranium!
Par son aveuglement, son laxisme et ses positions partisanes, l'AIEA est devenue le premier vecteur de l'adversité universelle au nucléaire, portant une atteinte quasi-irrémédiable à l'emploi civil pacifique du nucléaire. Sachant que le transfert se fait sur des matières qui produisent du CO, l'AIEA est donc tout bonnement le premier facteur de pollution à l'échelle du globe.