Défense et sécurité au programme de la Guinée équatoriale et de la Russie

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La situation en Afrique du Nord et la coopération bilatérale : voilà deux sujets abordés par le président russe et son homologue de Guinée équatoriale lors de leur rencontre à Moscou.

La situation en Afrique du Nord et la coopération bilatérale : voilà deux sujets abordés par le président russe et son homologue de Guinée équatoriale lors de leur rencontre à Moscou.

Le premier jour de la visite de Teodoro Obiang Nguema Mbasogo en Russie s’est terminé par la signature de plusieurs accords intergouvernementaux. Il s’agit entre-autres d’un accord de coopération militaro-technique et énergétique ainsi que d’un accord de protection des investissements. La veille de sa visite le chef d’Etat guinéo-équatorien a souligné dans une interview à la chaîne télé Russia 24 que ces deux domaines étaient prioritaires pour établir des relations durables entre les deux pays.

« La Russie a toujours été un fidèle partenaire dans des domaines aussi importants que la défense et la sécurité. Aujourd’hui, nous sommes prêts à élargir considérablement nos relations économiques.  Nous coopérons dans le domaine gazier, notre collaboration est large dans le pétrole, le domaine où opèrent des compagnies russes. Nous croyons que nous avons un bel avenir devant nous ».

Le règlement du conflit libyen est l’un des sujets clé durant la visite du président guinéo-équatorien à Moscou.

« D’une part, par ces négociations on s’efforce à contribuer au règlement du conflit libyen. D’autre part, à mon avis elles doivent être vues sous un angle plus large c’est-à-dire dans l’optique des relations entre la Russie et les pays d’Afrique en général. La Russie se montre ainsi respectueuse de la position prise par l’Union africaine en considérant celui-ci comme un acteur véritable qui cherche activement à remédier à la situation en Libye »,  explique le directeur adjoint de l’Institut de l’Afrique, Dmitri Bondarenko.

L’Union africaine est l’un des principaux médiateurs du conflit en Libye. Le 20 mars dernier, les représentants de l’Union ont adopté une feuille de route pour régler au plus vite le conflit. Le 10 avril, Kadhafi avait accepté cette feuille de route. Mais l’insurrection l’a rejetée car celle-ci ne satisfait pas à leur revendication numéro un à savoir le départ de Kadhafi.

« L’insurrection affirme que Kadhafi doit démissionner et qu’il doit être jugé. En clair, cela veut dire qu’il sera exécuté comme cela a été le cas en Irak pour Saddam Hussein. Mais je crois que Kadhafi a son propre opinion à ce sujet et qu’il n’acceptera pas ce genre de propositions », explique le directeur du Centre des études stratégiques et globales, Léonid Fitouni.

La Russie a été investie d’une mission de médiation lors du dernier sommet du G8 à Deauville. Le président russe Dmitri Medvedev a alors déclaré qu’un représentant spécial serait envoyé à Benghazi et à Tripoli : le président du comité des affaires internationales du Conseil de la Fédération, Mikhaïl Marguelov. Pour certains experts, le fait que celui-ci soit  parti pour la Libye le jour de la visite de Teodoro Obiang Nguema à Moscou, n’est pas un hasard.

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