Une partie de golf pour discuter de la Libye

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Le Président américain Barack Obama a proposé au président de la chambre basse du Congrès, John Bonaire, de faire une partie de golf.

Le Président américain Barack Obama a proposé au président de la chambre basse du Congrès, John Bonaire, de faire une partie de golf. La proposition a été faite après que les élus américains, sur l'initiative de Bonaire, ont sommé le Président de s'expliquer sur la guerre en Libye.

John Bonaire a relevé le défi : la partie de golf aura lieu le 18 juin. Obama compte, sans doute, qu'il puisse disposer son adversaire à un accueil favorable concernant le futur rapport d'Obama.

La Chambre des représentants américaine est mécontente que le Président ait envoyé des troupes à la côte libyenne sans son autorisation. Les élus veulent que la Maison blanche annonce les délais de la participation de Washington à l'opération, son coût total pour les Etats-Unis et les limites du mandat américain. Il faut également expliquer comment la participation à l'opération libyenne influe sur les deux autres guerres menées par les Etats-Unis en Irak et en Afghanistan.

Selon les lois américaines, le Président, en tant que commandant en chef, peut décider personnellement de la participation des Etats-Unis à une opération militaire d'un délai de moins de 60 jours. Pour des actions militaires plus longues il faut recevoir l'approbation du Congrès. Le délai fixé est arrivé à son échéance le 20 mai. La Maison blanche tente de persuader les élus qu'il ne s'agit pas d'une véritable guerre pour laquelle il faut avoir une autorisation mais une opération à court terme. Les adversaires politiques d'Obama ne sont pas d'accord.

Entre temps, le chef de la diplomatie russe Serguei Lavrov a accusé l'Occident de vouloir internationaliser le conflit syrien. Lavrov a proposé à ses partenaires occidentaux d'appeler les adversaires à des négociations au lieu d'attiser le conflit.

"Ce qui se passe maintenant au Yémen est terrible. C'est une guerre civile très grave. Nous sommes désolés que l'initiative du Conseil de coopération des Etats arabes du golfe Persique n'ait pas été adoptée à temps. Nous ne comprenons pas le motif du retard", a précisé Lavrov.

L'initiative du Conseil de coopération suppose le départ du Président Saleh en échange aux garanties de sa sécurité.

Le ministre russe des Affaires étrangères a qualifié d'obsession les actions de la coalition occidentale dans les pays de la région arabe. Les tentatives de politiser la situation, le soutien de l'un des adversaires voire l'ingérence directe, tout cela ne fera qu'aggraver la situation dans la région.

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