Tiraspol et Chisinau doivent renoncer à leurs positions extrêmes et radicales qui entravent le règlement transnistrien, a estimé dimanche le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov dans une interview à la radio Echo de Moscou.
"Nous organisons le 21 juin à Moscou une rencontre dans le format "5+2" (Moldavie, Transnistrie, Russie, Ukraine et OSCE, plus l'UE et les Etats-Unis en qualité d'observateurs) où tous sont attendus et où nous voudrions déclarer haut et fort que nous relançons le processus politique", a dit M.Lavrov.
"Mais si les Moldaves disent: "Nous ne négocierons qu'à partir de la loi 2005 sur un Etat unitaire", Tiraspol ne manquera certes pas de répliquer: "Et nous autres de la rive gauche, nous ne parlerons qu'à partir du référendum (…) sur notre indépendance". Il faut abandonner ces positions extrêmes", a poursuivi le ministre.
Selon le chef de la diplomatie russe, il faut chercher un statut particulier, car ni l'idée de l'indépendance de la Transnistrie ni celle de la Moldavie, en tant qu'Etat unitaire, ne trouve de soutien international.
Peu avant la chute de l'URSS, cinq régions moldaves de la rive gauche du Dniestr ont proclamé la création de la République moldave de Transnistrie avec Tiraspol pour capitale. Les autorités de Chisinau se sont opposées à cette démarche et ont tenté d'introduire des troupes dans la république autoproclamée, provoquant un conflit armé qui a duré plusieurs mois.
La paix dans la zone du conflit est maintenue par une Force unifiée comprenant des contingents russe, moldave et transnistrien.
Chisinau propose à la Transnistrie une large autonomie au sein de l'Etat moldave, mais Tiraspol cherche à obtenir la reconnaissance internationale.
Tiraspol et Chisinau doivent renoncer à leurs positions extrêmes (Moscou)
16:24 05.06.2011 (Mis à jour: 16:05 05.10.2015)
© RIA Novosti . Aleksei Kudenko / Accéder à la base multimédiaLe ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov
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Tiraspol et Chisinau doivent renoncer à leurs positions extrêmes et radicales qui entravent le règlement transnistrien, a estimé le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov dans une interview à la radio Echo de Moscou.