Le premier ministre nippon Naoto Kan a annoncé jeudi qu'il pourrait quitter son poste une fois que les conséquences du violent séisme du 11 mars auront été surmontées, rapportent jeudi les médias occidentaux.
"Lorsque j'aurai achevé ma gestion du désastre et assumé mon rôle jusqu'à un certain point, je transmettrai mes responsabilités à une génération plus jeune", a-t-il indiqué devant les députés du parti au pouvoir.
Il a en outre souligné que la reconstruction du pays était son devoir.
Pourtant, lors de ses interventions précédentes le chef du gouvernement japonais avait laissé entendre à plusieurs reprises qu'il n'envisageait pas de démissionner.
Le chef du gouvernement devrait affronter cette semaine une motion de censure déposée par l'opposition au parlement en raison de sa gestion de la crise.
Pour être adoptée, la motion doit recueillir 240 voix. L'opposition étant représentée par 155 députés, tout dépend de la décision des 85 membres du Parti démocrate du Japon.
Le vote de la motion de défiance entraînera soit la dissolution de la chambre basse du parlement, soit le limogeage du gouvernement.
Le tremblement de terre du 11 mars a provoqué un tsunami de plus de 10 mètres qui s'est abattu sur les côtes du nord-est du Japon. La situation reste tendue autour de la centrale nucléaire de Fukushima, gravement endommagée par le séisme, où plusieurs fuites de radiations ont été enregistrées. Les répliques du 7 avril, ont provoqué une légère fuite d'eaux radioactives à la centrale nucléaire d'Onagawa.