L’arrestation de Ratko Mladic n’est pas du tout une monnaie de change destinée à faciliter l’adhésion de la Serbie à l’UE, - a déclaré le président Boris Tadic dans une interview à la chaîne française France-24. Selon lui, « nous avons fermé le chapitre consacré à Mladic en raison de notre conviction ultime et non pas pour faire plaisir à l’UE ou au TPIY ».
Tadic estime que l’arrestation du général en cavale depuis de longues années est susceptible d’assainir la situation dans les Balkans. Mladic est accusé des massacres des musulmans de Bosnie en 1995.