Moscou n'accordera pas l'asile politique au leader libyen Mouammar Kadhafi s'il quitte le pouvoir, a annoncé vendredi le président Dmitri Medvedev lors d'une conférence de presse à l'issue du sommet du G8 à Deauville.
"S'il prend cette décision importante, cela profiterait au pays et au peuple libyen. C'est alors seulement, que l'on pourrait discuter de savoir quel pays accepterait de l'accueillir et à quelles conditions", a-t-il déclaré.
A la question de savoir si Moscou serait prêt à octroyer l'asile au guide de la Jamahiriya libyenne, M. Medvedev a répondu par la négative.
Les chefs d'Etat et de gouvernement des huit pays les plus industrialisés du monde ont adopté vendredi à Deauville une déclaration reprochant à Kadhafi de ne pas avoir accompli les obligations de défense de la population civile. Selon ce document, le leader libyen "a perdu toute légitimité" et "doit partir".
"La communauté mondiale ne considère plus qu'il puisse diriger la Libye. Cette position n'est pas seulement celle du Groupe des huit, mais aussi de tous les pays africains qui ont assisté aujourd'hui à nos réunions", a conclu le président russe lors de la conférence de presse.
