L'ex-présidente du parlement géorgien, Nino Bourdjanadzé, l'une des leaders de l'Assemblée populaire, mouvement qui réclame le départ immédiat du président Mikhaïl Saakachvili, a accusé mercredi les partis d'opposition du pays de manquer de solidarité.
"Le reste de l'opposition géorgienne ne nous a pas soutenus. Personne n'a parlé des interpellations ni de la confiscation des biens", a déclaré l'opposante lors d'un rassemblement en face du siège de la télévision publique.
L'Assemblée populaire a lancé le 21 mai des manifestations dans la capitale, Tbilissi, et à Batoumi, au bord de la mer Noire. Dimanche matin, les leaders de l'Assemblée populaire ont annoncé subir des représailles de la part des autorités. Selon les médias, des dizaines d'opposants ont été arrêtés.
L'ex-présidente du parlement a annoncé le début d'une révolution en Géorgie, en accusant les autorités de l'avoir provoquée.
Arrivé au pouvoir en 2003 à l'issue de la "révolution des roses", M.Saakachvili est souvent accusé d'autoritarisme par l'opposition. Son second mandat s'achève en 2013 et il ne peut plus se représenter.