La majorité des violations des droits de l’homme en Russie s’explique par des problèmes sociaux. Les Russes indiquent aussi les violations des droits dans la procédure judiciaire et dans les questions touchant la sphère du logement. C’est ce qu’à déclaré le Protecteur du citoyen Vladimir Loukine à la chambre basse du parlement russe. L’ombudsman a rapporté aux législateurs la situation des droits de l’homme en Russie l’année dernière.
C’est un sixième rapport annuel concernant les droits de l’homme. Vladimir Loukine a informé avoir reçu dans son bureau près de 30 000 plaintes. Environ la moitié concerne la violation des droits de la personne. Deux tiers d’entre elles réclament un jugement. M. Loukine a accordé une attention spéciale au niveau des libertés politiques. « Même si les plaintes ont diminué en nombre », a remarqué le Protecteur du citoyen.
Il y a deux ans la récession économique mondiale a apporté ses correctifs au caractère des plaintes. « Actuellement leur nombre a diminué », indique Vladimir Loukine.
On remarque une baisse visible de 13 % du nombre de plaintes au sujet des violations du droit au travail. Cela permet, sans doute, de parler d’un fonctionnement efficace des organes du pouvoir étatique, avant tout du gouvernement, en vue de surmonter les conséquences de la crise.
Le défenseur des droits de l’homme a constaté une certaine amélioration de la situation dans la sphère judiciaire. Le principal est de rendre la justice efficace. « Alors les citoyens auront des raisons de devenir plus compétents sur le plan juridique », dit M. Loukine.
« En même temps, la situation au Caucase du Nord demeure tendue », a jugé M. Loukine.
Des plaintes surtout en provenance des républiques du Caucase du Nord sont portées au sujet de la disparition des extrémistes présumés. Je propose de rendre plus transparentes cette catégorie d’affaires pénales, prévoir la nécessaire participation à elles de défenseurs et de parents des prévenus.
L’ombudsman a annoncé que les défenseurs des droits de l’homme ne fonctionnaient pour le moment que dans 63 des 83 régions de Russie. « Leurs activités auraient été plus efficaces s’ils embrassaient l’ensemble du pays », estime le Protecteur du citoyen Vladimir Loukine.