Le séisme et le tsunami qui ont frappé la partie nord-est du Japon le 11 mars dernier, ainsi que les répliques qui ont suivi, ont fait 14.919 morts et 9.893 disparus, a annoncé lundi l'agence Kyodo, se référant à la police du pays.
Le bilan précédent faisait état de 14.877 morts.
La préfecture de Miyagi, au large de laquelle se trouvait l'épicentre du tremblement de terre, compte le plus grand nombre de morts - 8.924. Viennent ensuite les préfectures d'Iwate avec 4.388 morts et de Fukushima avec 1.543 morts.
119.000 personnes se trouvent dans quelque 2.400 centres d'accueil des réfugiés aménagés dans 18 préfectures du pays.
Le séisme de magnitude 9 qui s'est produit le 11 mars, a provoqué un tsunami de plus de 10 mètres. Selon l'Institut d'études géographiques du Japon, le tsunami a inondé un territoire de 561 km². Plus de la moitié des terres inondées (327 km²) se trouvent dans la préfecture de Miyagi. Le tsunami a détruit plus de 151.000 édifices, ponts et routes.
La centrale nucléaire de Fukushima a été gravement endommagée par le séisme et le tsunami. Les autorités ont évacué les habitants se trouvant dans un rayon de 30 km autour de la centrale suite à des fuites de radiations. Des traces d'iode radioactif et de césium ont plus tard été détectées dans l'air, l'eau potable et de mer et des produits alimentaires au Japon. Les répliques du 7 avril ont provoqué une légère fuite d'eaux radioactives à la centrale nucléaire d'Onagawa.
Selon les sismologues, de nouvelles répliques pourraient se produire au Japon pendant quelques mois.