Un monument virtuel aux héros de la Seconde guerre mondiale

Un monument virtuel aux héros de la Seconde guerre mondiale
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Le 9 mai approche. Le monde entier rend ce jour hommage aux héros de la Seconde guerre mondiale péris pour sauver le monde du fascisme.

Le 9 mai approche. Le monde entier rend ce jour hommage aux héros de la Seconde guerre mondiale péris pour sauver le monde du fascisme. Or, il est difficile pour plusieurs gens de visiter les tombeaux de leurs parents ensevelis aux cimetières militaires et aux mémoriaux en Russie et à l’étranger. Le ministère de la défense a conçu le projet interactif permettant de visiter virtuellement les inhumations militaires en format tridimensionnel. 

Les militaires russes implantent depuis longtemps les technologies de pointe. La base électronique « Mémorial » fonctionne avec succès sur Runet. On peut y trouver les données sur les morts, les portés disparus, les soldats soviétiques faits prisonniers pendant la Grande guerre patriotique. En plus du nom, l’utilisateur y trouvera la photo de la carte d’enregistrement personnelle et apprendra l’endroit de l’enterrement.  

La nécropole militaire virtuelle  est un projet opportun, dit le chef du département du ministère de la défense pour la perpétuation du souvenir des défenseurs de la Patrie Alexandre Kirilline :

Beaucoup de citoyens ne parviennent pas pour telle ou telle raison à se rendre à l’étranger ou, disons, à traverser le pays de l’Est à l’Ouest pour visiter le tombeau de leur parent. Le projet offrira à chaque citoyen la possibilité de se rendre aux inhumations de la période de la Grande guerre patriotique, de la Première guerre mondiale, d’autres guerres. Nous présenterons le projet pilote à l’exposition internationale les 22-23 juin au Manège.  

Selon le général, il est possible de s’approcher en format tridimensionnel du tombeau ou du monument commun, d’y déposer même des fleurs virtuelles. On peut présenter, en outre, les initiatives concernant l’entretien des inhumations. Cette forme de souvenir des soldats péris ne lèse pas la dignité humaine mais permet d’initier les jeunes à l’étude de l’histoire de la Grande guerre patriotique, estime Alexandre Kirilline.

Ce n’est pas un jeu, c’est un levier sérieux d’éducation patriotique. Les jeunes doivent savoir leurs héros, leurs ancêtres ayant donné leurs vies pour défendre l’indépendance de notre Patrie. D’autant plus que la plupart des soldats ont eu en moyenne de 24 à 25 ans. Ils sont dignes de monuments en bronze, en granit, en marbre mais aussi virtuels accessibles tant aux citoyens de la Fédération de Russie qu’à nos amis étrangers. 

Le ministère de la défense est convaincu que le projet permettra d’entretenir comme il se doit les mémoriaux militaires.   

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