Schengen: Berlin hostile à la réforme proposée par Paris et Rome (médias)

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L'Allemagne s'est opposée à la proposition franco-italienne de réformer le traité de Schengen afin de rétablir provisoirement le contrôle aux frontières intérieures de l'UE, ont annoncé mercredi les médias internationaux, citant le chef de la diplomatie allemande, Guido Westerwelle.

L'Allemagne s'est opposée à la proposition franco-italienne de réformer le traité de Schengen afin de rétablir provisoirement le contrôle aux frontières intérieures de l'UE, ont annoncé mercredi les médias internationaux, citant le chef de la diplomatie allemande, Guido Westerwelle.

"Si vous pouvez améliorer le système Schengen, c'est bien et vous devez le faire. Mais la liberté de circulation en Europe est une telle réussite qu'elle ne doit pas être renégociée", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.

Confrontées à un afflux d'immigrés provenant d'Afrique du Nord, la France et l'Italie ont adressé une lettre au président de l'exécutif communautaire, José Manuel Barroso, proposant de rétablir provisoirement les contrôles frontaliers à l'intérieur de l'espace Schengen.

Suite aux émeutes et aux révolutions en Afrique du Nord, l'Italie s'est heurtée à un afflux massif de migrants - pour la plupart francophones - en provenance de Tunisie.

Début avril, Rome a pris la décision de délivrer un titre de séjour provisoire aux immigrés tunisiens désireux de quitter l'Italie pour se rendre dans les autres Etats Schengen. Ce document les autorisait à circuler librement pendant trois mois à l'intérieur de l'UE.

La plupart des immigrés tunisiens ont pris la direction de la France. Paris y a immédiatement réagi en procédant à des "contrôles inopinés" appelés à interpeller les clandestins et à les refouler vers l'Italie.

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