Sur fond de confrontation armée en Libye entre insurgés et forces gouvernementales, les autorités ont finalement accepté la présence permanente à Tripoli d'une mission humanitaire, a annoncé lundi le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, en visite en Hongrie.
Des centaines de milliers de personnes ont quitté la Libye ces dernières semaines, et 330.000 autres sont devenues des personnes déplacées à l'intérieur de leur propre pays (PDI) en raison des hostilités.
Dans ces conditions, le secrétaire général de l'Onu a appelé lundi à un cessez-le-feu réel en Libye, soulignant que c'était l'un des trois objectifs des Nations unies dans ce pays, avec l'extension de l'aide humanitaire et la poursuite du "dialogue politique et la recherche d'une solution négocié".
Selon le service de presse onusien, l'accord sur l'envoi d'une mission humanitaire dans la capitale libyenne a été obtenu dimanche lors d'une visite à Tripoli de Valerie Amos, secrétaire générale adjointe de l'Onu aux Affaires humanitaires, et d'Abdullah al-Khatyb, envoyé spécial du secrétaire général pour la Libye.
Une mission humanitaire similaire fonctionne déjà à Benghazi, ville contrôlée par les insurgés.
La semaine dernière, M.Ban a averti qu'au moins 3,6 millions de personnes en Libye auraient besoin d'une aide humanitaire. L'Onu et d'autres organisations internationales ont demandé 310 millions de dollars pour un fonds d'aide aux citoyens libyens, mais n'ont récolté à l'heure actuelle que 41% de cette somme, a fait savoir le service de presse des Nations unies.
Tripoli accepte la présence d'une mission internationale (Onu)
19:31 18.04.2011 (Mis à jour: 16:05 05.10.2015)
© RIA Novosti . Andrei Stenin
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Sur fond de confrontation armée en Libye entre insurgés et forces gouvernementales, les autorités ont finalement accepté la présence permanente à Tripoli d'une mission humanitaire, a annoncé le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, en visite en Hongrie.
