La Russie refuse d’être un « chien de garde » de l’OTAN

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La Russie refuse de jouer le rôle d’un « chien de garde » de l’OTAN en ce qui concerne la conformité des actions de l’Alliance aux exigences des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies sur la Libye.

La Russie refuse de jouer le rôle d’un « chien de garde » de l’OTAN en ce qui concerne la conformité des actions de l’Alliance aux exigences des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies sur la Libye. Aujourd’hui ce rôle est joué par l’ONU. C’est ce qu’a déclaré vendredi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov à l’issue de la réunion du Conseil Russie-OTAN.

Selon le ministre russe, il n’existe pas d’autre solution que les pourparlers si l’on veut régler le conflit en Libye. En même temps « on observe aujourd’hui qu’il y a toute une série d’actions qui dépasse les limites fixées par le Conseil de sécurité de l’ONU. On parle déjà utiliser la résolution 1973 pour lancer une opération terrestre. Le CS des Nations unies n’a pas autorisé ce genre d’actions », a souligné M. Lavrov.

Parmi les autres sujets discutés ce vendredi à Berlin il y a le système de sécurité anti-missile européen ainsi que la coopération dans la lutte antiterroriste et la collaboration en Afghanistan. Même si dans les relations entre Moscou et l’Alliance il y a toujours beaucoup de points suscitant des interrogations, il est certain que travailler ensemble a ses avantages et non les moindres. C’est par exemple la création de ce qu’on appelle un fonds fiduciaire au profit des trois escadrilles des forces aériennes en Afghanistan. Ce fonds devra disposer de 8 millions de dollars. La Russie fournira du matériel pour 3,5 millions, a dit à la Voix de la Russie le ministre Lavrov :

« On fera notre apport en formant et en améliorant les compétences du personnel terrestre afghan de l’une des escadrilles dans des centres de formation russes. On est également prêt à fournir des pièces de rechange et un outillage nécessaire. Le montant des sommes sera fixé après les consultations avec les Afghans et les négociations entre le Conseil Russie-OTAN et les fournisseurs. L’apport de la Russie sera équivalente voire légèrement supérieur à celui de l’Allemagne qui coordonne ce projet ».

Un autre thème important dans les relations entre la Russie et l’OTAN, c’est la création du système commun de sécurité anti-missile. Selon le secrétaire général de l’Alliance atlantique Anders Fogh Rasmussen, les négociations en la matière seront poursuivies le temps nécessaire pour que Moscou et l’OTAN puissent se mettre d’accord sur la configuration du système.

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