Selon les participants à la réunion, l’arrêt des opérations armées en Libye est la condition sine qua non d’un cessez-le-feu contrôlé dans le pays. Selon le secrétaire général de l’OTAN, Anders Fogh Rasmussen, l’emploi de la force contre la Libye est justifié. Le chef de la diplomatie allemande, Guido Westerwelle partage son opinion. Il a souligné après un entretien avec son homologue français, Alain Juppé qu’«une solution politique et non pas militaire serait finalement recherchée ».
L’OTAN est préoccupée par l’afflux de migrants d'Afrique du Nord, notamment dans l’île italienne de Lampedusa. Les députés de l’APCE ont abordé jeudi ce problème lors d'une session à Strasbourg. Les délégués ont indiqué qu’il fallait «humaniser» les lois à l’égard des réfugiés. La délégation russe a signalé un deux poids deux mesures dans le domaine des droits de l’homme de la part de l’APCE. Selon les parlementaires russes, elle ne réagit pas à la violation des droits des civils en Libye.
La situation dans ce pays sera examinée vendredi à Berlin lors de la séance ministérielle du Conseil Russie-OTAN avec la participation du chef de la diplomatie russe, Serguei Lavrov. Les parties envisageront l’avenir du système conjoint de défense antimissile. Selon l’OTAN, il est nécessaire d’aménager deux systèmes indépendants : russe et atlantiste qui doivent être coordonnés. La Russie se prononce pour un système intégré partagé en secteurs de responsabilité.
Les ministres de la défense du Conseil Russie-OTAN élaboreront la conception d’un nouveau système ABM en juin. Les parties devront évaluer les risques et les menaces des missiles. Le représentant russe à l’OTAN, Dmitri Rogozine, envoyé spécial du président russe aux pourparlers sur les ABM, a souligné que les discussions sur le système ABM européen devaient être publiques avec la participation des experts. Selon les diplomates, cela « disciplinera les négociateurs officiels ».