Le multiculturalisme comme une monnaie de change dans la lutte politique

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Le problème de multiculturalisme devient une petite monnaie dans la lutte politique en France. Des dé
Le problème de multiculturalisme devient une petite monnaie dans la lutte politique en France. Des débats ont eu lieu à Paris sur proposition de l’Union pour un mouvement populaire (UMP) sur le thème «La France, un pays laïc».

L’interdit du port dans des lieux publics du voile intégral, cachant le visage, prend effet juridique en France déjà le 11 avril. La violation de cet interdit est passible d’une amende de 150 €. Les époux, contraignant leurs femmes à le porter devront payer 15 mille € ou faire un an de prison.

Traditionnellement, le parti au pouvoir en France ne pouvait se permettre que des déclarations politiquement correctes sur le thème de tolérance religieuse. Les questions, liées au comportement des immigrés, ressortissant des pays musulmans et aux atteintes à la culture française, étaient laissées au leader du parti Front National. Or les résultats d’un récent sondage sociologiques ont montré que pour la cote de popularité Marine Le Pen, leader de la droite, devançait le chef de l’État Nicolas Sarkozy et aux prochaines présidentielles avaient de bonnes chances de sortir au second tour. Le multiculturalisme comme l’un des problèmes les plus discutés dans la société devient une arme politique.

C’est ce qu’a pleinement démontré le premier secrétaire de l’UMP Jean-François Copé, qui n’a pas manqué l’occasion de critiquer Marine Le Pen.

Tous les compagnons de M. Sarkozy pour le parti n’ont pas soutenu l’idée de débats. Ainsi, le Premier ministre François Fillon a déclaré que sa position civique ne lui permettait pas de participer «à cette farce». A ce moment le parti  s’est scindé en deux clans.

Les représentants de différentes confessions en France n’ont appuyé non plus le thème des débats. Dans une lettre ouverte aux médias ils ont refusé de participer à la discussion, en exprimant leur solidarité avec les musulmans. Ils ont estimé que la loi sur la laïcité octroyait aux citoyens la liberté de choisir une religion, ce qui contredisait directement le sujet des débats, dont l’objectif était de stigmatiser les musulmans.

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