La Commission européenne a soumis mardi à l'examen des eurodéputés une feuille de route pour l'intégration sociale des Roms dans l'UE, notamment en matière d'éducation, de logement, de santé et d'emploi.
Après le scandale lié au rapatriement des Roms opéré par la France, la Commission européenne a chargé les pays de l'UE d'élaborer des stratégies nationales de soutien à la minorité Rom.
Fin juillet dernier, suite à l'éclatement de troubles impliquant des Roms en France, le président Sarkozy a décrété la fermeture de plus de 200 camps de Roms et le renvoi des immigrants illégaux dans leurs pays d'origine - la Roumanie et la Bulgarie.
Selon le ministère français de l'Intérieur, du 28 juillet au 17 août, 979 Roms ont été expulsés vers leurs pays d'origine, dont 828 ont quitté la France de leur propre gré, après avoir reçu une subvention de 300 euros par adulte et de 100 euros par enfant.
Le 9 septembre, le Parlement européen a adopté une résolution intimant à la France et à d'autres pays de l'UE de faire cesser immédiatement les expulsions de Roms.