Le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, a condamné mercredi les violences qui se poursuivent en Libye entre les forces loyales au colonel Kadhafi et les rebelles, a annoncé lors d'un point de presse à New York son porte-parole Martin Nesirky.
Selon la source, il s'agit des attaques meurtrières menées par les forces de Kadhafi contre Zenten et Misrata (ouest) qui ont fait au moins quarante victimes en deux jours.
"Tous ceux qui violent le droit international humanitaire et les droits de l'homme devront répondre de leurs actes", a indiqué M.Nesirky, citant le secrétaire général.
Pourtant le porte-parole de l'Onu s'est abstenu de commenter les opérations militaires de la coalition en Libye qui font également de nombreuses victimes civiles.
"Le but de la résolution 1970 est de protéger les civils", a-t-il déclaré le porte-parole aux journalistes.
Plusieurs pays, notamment la Belgique, le Canada, le Danemark, l'Espagne, les Etats-Unis, la France, la Grande-Bretagne, l'Italie et la Norvège se sont joints à l'opération internationale lancée le 19 mars dernier contre la Libye. A l'heure actuelle, la coalition poursuit des raids aériens sur les sites militaires du colonel Kadhafi situés dans l'est du pays, ainsi qu'à Tripoli et à Syrte.
Les autorités libyennes font état de nombreuses victimes, mais l'Occident rejette ces accusations.