Libye: une intervention injustifiée (politologue serbe)

Libye: une intervention injustifiée (politologue serbe)
Libye: une intervention injustifiée (politologue serbe) - Sputnik Afrique
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Le conflit en Libye s'aggrave avec l'intervention de la coalition occidentale. Les autorités libyennes arment la population afin de lui permettre de résister à l'intervention militaire. Mouammar Kadhafi appelle la population à ne laisser aucune parcelle de terrain aux forces de la coalition.

Le conflit en Libye s'aggrave avec l'intervention de la coalition occidentale. Les autorités libyennes arment la population afin de lui permettre de résister à l'intervention militaire. Mouammar Kadhafi appelle la population à ne laisser aucune parcelle de terrain aux forces de la coalition. Selon la chaine libyenne officielle, les attaques des Etats occidentaux ont touché des sites non-militaires et ont fait plus de soixante morts et quelque cent cinquante blessés auprès de la population civile.

Selon certaines sources, les attaques aériennes de la coalition ont même visé Bengazi, fief de l'insurrection libyenne. Des experts en Serbie estiment que cette "imprécision" des forces occidentales est tout à fait possible et rappellent des exemples des attaques de l'aviation de l'OTAN dans leur propre pays. C'est notamment l'avis du politologue serbe George Vukadinovic.

"Je pense que les pays de l'Union européenne s'engouffrent dans un conflit qu'ils ne contrôleraient pas et dont ils ne pourront pas prédire l'issue. La résolution de l'ONU sur la Lybie a été votée très hâtivement, sans considération de ses retombées. Tandis que les conséquences de cet acte pourrait être dure pour l'Europe sur le plan politique aussi qu'économique. L'unité de la politique européenne peut s'effondrer si elle ne l'avait déjà fait au Conseil de sécurité lorsque l'Allemagne s'est abstenue du vote de la résolution", estime le politologue George Vukadinovic.

Les media occidentaux annoncent que les frappes des forces Etats-Unis et de la Grande Bretagne ont détruit 20 des 22 sites de la défense anti-aérienne libyenne. En même temps, la Russie, la Chine et l'Inde ont exprimé leur inquiétude face à la puissance des frappes de la coalition. Les bombardements en Libye ont été également condamnés par les chefs de l'Union africaine et de la Ligue arabe.

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