La pression internationale sur le régime libyen doit être poursuivie. C’est ce qu’a estimé Konstantin Kossatchev, chef du comité pour les Affaires internationales de la chambre basse du parlement russe.
D’après lui, la précédente résolution du CS de l’ONU sur des sanctions à imposer à Tripoli s’est avérée inefficace. Elle a permis à Mouammar Kadhafi de gagner du temps, de regrouper les forces et d’étouffer de nombreux foyers de résistance.
M. Kossatchev a salué la déclaration du chef de la diplomatie libyenne sur l’arrêt des opérations militaires, mais a noté qu’elle « échappait à la logique des démarches précédentes des autorités libyennes ». Le député russe est persuadé que la communauté internationale doit envoyer des signaux toujours plus durs à M. Kadhafi. Il convient de lui faire comprendre que la poursuite des hostilités entraînerait inévitablement une ingérence armée extérieure.