La vie dans un gymnase devenu la maison de centaines de Japonais

La ville de Sendai de la préfecture de Miyagi est la ville japonaise la plus proche de l’épicentre du puissant tremblement de terre qui s’est produit vendredi le 11 mars. Des centaines d’habitants ont trouvé refuge dans un camp pour les victimes installé dans le gymnase de l’une des écoles de la ville.

L’administration locale a fourni un refuge provisoire aux personnes demeurées sans toit, mais elle est incapable de subvenir aux besoins des habitants. Les personnes enfermées dans le gymnase tentent par tous les moyens d’apprendre la moindre information afin de savoir ce qui se passe en dehors du bâtiment.

La lecture des journaux en buvant du thé est pratiquement la seule occupation des réfugiés dans le camp d’évacuation.

Tous les jours les victimes reçoivent 250 millilitres d’eau potable et deux portions de riz et de légumes.

Depuis le 13 mars, tous les autres produits alimentaires et les objets de première nécessité ont commencé à être distribués en priorité aux personnes âgées de plus de 70 ans et aux enfants de moins de 12 ans.

De plus, les habitants de Sendai souffrent du froid: la plupart des refuges provisoires ne sont pas chauffés, les gens manquent de vêtements chauds.

Des couvertures ont été distribuées aux victimes, mais elles sont contraintes de dormir à même le sol ou sur des cartons. C’est la raison pour laquelle beaucoup de victimes de la catastrophe ont déjà pris froid.

Dans le bâtiment se trouve la cellule opérationnelle qui recueille les informations sur l’élimination des conséquences du tremblement de terre.

530.000 personnes, dont beaucoup d’enfants, se trouvent actuellement dans les centres d’évacuation.

Rappelons qu'un violent tremblement de terre s’est produit le 11 mars 2011 près des côtes de la préfecture de Miyagi, à 373 kilomètres au Nord-Est de Tokyo. La magnitude du séisme à son épicentre était de 8,9 sur l’échelle de Richter. Le cataclysme a déjà emporté la vie de 3.676 personnes. 7.843 personnes sont portées disparues.