Lors d'une rencontre du G8 à Paris, la France invitera ses membres à arrêter une position commune sur la protection des populations civiles en Libye et espère la soumettre à l'examen du Conseil de sécurité de l'ONU, a déclaré lors d'un point de presse le porte-parole du Quai d'Orsay, Bernard Valero.
"Alors que la situation sur le terrain se détériore, nous ne ménageons aucun effort, en concertation avec nos partenaires de l'Union européenne, du Conseil de sécurité des Nations unies et de la Ligue arabe ou encore du Conseil national de transition (CNT), afin d'atteindre l'objectif de protection de la population civile en Libye et de respect du droit international humanitaire. A cet égard, aucune option n'est exclue", a-t-il déclaré.
Selon M. Valero, le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, évoquera cette question avec ses homologues du G8 afin de "trouver un accord pour avancer le plus rapidement possible au Conseil de sécurité".
Une rencontre ministérielle du G8 s'ouvre lundi à Paris. La Russie est représentée par son ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.
Les chefs de diplomatie de la Ligue arabe réunis samedi au Caire ont invité le Conseil de sécurité de l'ONU à décréter une zone d'exclusion aérienne dans le ciel de la Libye afin d'empêcher l'aviation de Mouammar Kadhafi de frapper les quartiers d'habitation et les positions des rebelles.
Le président Nicolas Sarkozy a annoncé vendredi que la France et la Grande-Bretagne étaient prêtes à opérer des frappes ciblées contre les territoires contrôlés par le leader libyen si ses forces utilisent des armes chimiques.
Moscou s'est pour sa part opposé à toute intervention armée en Libye.
Protection des civils libyens: Paris veut saisir le Conseil de sécurité de l'ONU
19:14 14.03.2011 (Mis à jour: 16:05 05.10.2015)
© RIA Novosti . Andrei Stenin
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Lors d'une rencontre du G8 à Paris, la France invitera ses membres à arrêter une position commune sur la protection des populations civiles en Libye et espère la soumettre à l'examen du Conseil de sécurité de l'ONU, a déclaré lors d'un point de presse le porte-parole du Quai d'Orsay, Bernard Valero.