Des sauveteurs et des habitants de la ville de Serandai (préfecture de Miyagi) essayant de rassembler les restes de leurs habitations, ont été évacués à la suite d'une fausse alerte au tsunami, rapporte le correspondant de RIA Novosti Tom Balmforth.
Selon lui, la police a donné l'alarme et ordonné à tout le monde de se diriger vers l'intérieur des terres après l'annonce, par des médias locaux, de l'approche d'une vague de 10 mètres de haut. Mais les autorités n'ont jamais confirmé cette information.
Serandai est située près de l'épicentre du séisme, qui a frappé le Japon samedi dernier. La ville, et notamment l'arrondissement d'Arahama, a été durement frappée par le catastrophe. Le tsunami, qui a suivi le séisme, a transformé Arahama en une friche qui s'étend sur près de 6 kilomètres, parsemée de morceaux de métal tordus, de vestiges de bâtiments, de restes de maisons en bois baignés dans une boue qui se solidifie au fil de la journée. 200 à 300 corps ont déjà été découverts dans l'arrondissement.
"Nous ne savions pas que le tsunami serait si fort", explique un habitant, serrant un morceau de bois dans ses mains devant les restes de sa maison.
Un vent de panique souffle sur la ville. Même si de la nourriture est régulièrement distribuée dans les centres d'aide, les habitants redoutent une pénurie alimentaire à tel point qu'une file d'un kilomètre s'est formée devant les portes du supermarché Daye dans le centre ville.
Un puissant séisme de magnitude 9,0 a secoué le pays du Soleil levant vendredi 11 mars, déclenchant un tsunami dévastateur atteignant jusqu'à 10 mètres de haut. Cette catastrophe naturelle destructrice a entraîné d'innombrables victimes et engendré de très sérieux problèmes dans plusieurs centrales nucléaires.
